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Documentation

Jef Gravis a réuni une importante documentation sur certains sujets en rapport avec son oeuvre : sel, sexualité, symboles, revues artistiques, etc.

Jef Gravis repérait les pages avec des étiquettes de fortune. Il annotait les documents, surlignait des mots ou des passages, découpait ou retirait des pages, insérait des documents entre les pages.

Le site entreprend de partager cette source d'inspiration de Jef Gravis. Les sources iconographiques sont regroupées dans la page Iconographie qui précède.

Les thèmes sont accessibles directement ici :

Jef Gravis gathered an important documentation on certain subjects related to his work: salt, sexuality, symbols, artistic magazines, etc.

Jef Gravis spotted the pages with labels. He annotated documents, highlighted words or passages, cut out or removed pages, inserted documents between pages.

The site undertakes to share this source of inspiration from Jef Gravis.The iconographic sources are grouped together in the previous page Iconography.

 

The themes can be accessed directly here:

Revue DADA

Note : la revue artistique dont Jef Gravis a conservé le plus de numéros est la revue DADA.

Les créateurs de la revue, Héliane BERNARD et Christian-Alexandre FAURE, présentent ainsi leur projet dans le premier numéro de décembre 1991 (source : mémoire de master de Caroline LECROISEY, "Comment éditer l’art à destination des enfants ? De la Revue Dada aux éditions Palette et aux éditions Courtes 
 et Longues" (http://dante.univ-tlse2.fr/3313/) :

« Pourquoi une revue d’art pour enfants ? Jusqu’à présent, aucune revue d’art ne s’était adressée aux enfants. Pourtant, l’initiation à l’art devrait commencer par eux. Il faut, pour bien regarder adulte, pour accéder à l’amour de l’art, pour donner envie de créer, avoir le bonheur de recevoir des clés. Elles ouvrent des portes merveilleuses. Pourquoi Dada ? En prenant ce titre, nous rendons hommage à l’un des mouvements artistiques les plus fondamentaux du siècle, mouvement éphémère mais essentiel par ses propositions innovantes, sa générosité, sa remise en cause des poncifs de l’académisme, la participation d’artistes très jeunes. [...] Dada est une revue qui ouvre l’oeil sur les différentes tendances de l’art actuel et sur tous les modes de créations d’aujourd’hui. Mais elle a aussi, comme un fil conducteur, des regards sur le passé et l’histoire de l’art qui éclaireront les cultures et nos façons de penser.»

Jef Gravis a conservé des numéros de la revue DADA qui vont du 58 (Rembrandt - septembre 1999) au 138 (MAC/VAL - mai 2008). Sur vingt sept numéros, vingt cinq sont groupés entre le 61 (Portes et passages pour l'an 2000 - décembre 1999) et le 90 (Nicolas de Staël - Mars 2003).

Si une raison peut expliquer l'arrêt de la collection, c'est le changement de direction de la revue en 2003 et la disparition de la rubrique qui intéresse particulièrement Jef Gravis. Comme d'habitude, sur presque chaque exemplaire, Jef Gravis a collé une étiquette déchirée. C'est la page de la rubrique de Gérard MATHIE intitulée "PICO ET COPI - Comment créer avec un photocopieur".

 

L'intérêt de Jef Gravis pour le public enfantin remonte au début de son oeuvre, les spectacles de rue en témoignent. Plus tard, dans les années 2000, Jef Gravis est intervenu dans les écoles. Depuis le début également, Jef Gravis a réalisé des collages. Il a fait un usage intensif du copier-coller avec ses propres oeuvres pour en créer de nouvelles : livres numériques, affiches des expositions à l'hôpital et dernières oeuvres. On peut supposer que Jef Gravis s'est inspiré de la revue pour développer ses talents. Nous avons sélectionné des extraits, illustrés dans la page Iconographie qui précède, pour leur ressemblance avec des oeuvres de Jef Gravis.

Rembrandt - Revue DADA n° 58 - septembre 1999

 

Nous retenons ce numéro qui est le premier de la collection de Jef Gravis. 

Pico et Copi reconstituent une leçon d'anatomie de Rembrandt (voir Iconographie) dont il ne reste qu'un fragment et une esquisse : "Tu peux faire comme eux (ou reconstituer une autre oeuvre endommagée ou incomplète (par exemple rendre ses bras à la Vénus de Milo ou sa tête à la victoire de Samothrace) en choisissant dans des livres ou des magazines des parties de photographies à photocopier, à découper et à coller pour réparer les oublis et les outrages commis par les ans."

Soleils Mexicains - Revue DADA n° 63 - mars 2000

 

Nous retenons ce numéro dont Jef Gravis a conservé deux exemplaires.

"Au Mexique, pour la Fête des Morts, on se déguise volontiers en squelettes... souvent la famille se rend au cimetière accompagnée par un orchestre... Les artistes mexicains se sont emparés de cette tradition et l'on retrouve dans leurs oeuvres des représentations de squelettes humains transposés dans toutes les situations..." (voir Iconographie)

Dubuffet - Revue DADA n° 76 - septembre 2001

 

Nous retenons deux images dans ce numéro (voir Iconographie).

La première est inspirée du Parcours de Dubuffet dont la revue énumère quelques procédés : "Gribouiller : travaille les yeux fermés ou ouverts, de la main droite ou gauche, en petit, en grand, en très grand, sur des supports différents avec des outils variés, usuels ou insolites... dessins automatiques... raclage... décalcomanie..."

La seconde est basée sur Jardin Nacré et Jardin Médiéval de Dubuffet où figurent des papillons :

"Trouve dans une encyclopédie une planche de papillons... Photocopie-la plusieurs fois en la réduisant ou en l'agrandissant. Découpe ensuite les ailes et place-les sur un support en créant un rythme ou une forme..."

Les Jeux - Revue DADA n° 79 - décembre 2001

 

"Le peintre hollandais Theo Van Doesburg... suit l'exemple de Cézanne et décompose la nature en éléments géométriques. Cette nouvelle composition figurative est donc entièrement construite à l'aide de surfaces colorées et à partir de la stylisation géométrique des cors humains..." (voir Inconographie).

Le Dadaïsme - Revue DADA n° 80 - janvier février 2002

 

Nous retenons cet exemplaire qui est le seul dont la page repérée par Jef Gravis n'est pas celle de la rubrique Pico et Copi.

L'image (voir Iconographie) repérée par Jef Gravis est en page 27, il s'agit de Parade Amoureuse de Francis Picabia.

"Picabia... reproduit des machines et leur attribue des comportements humains. En les rehaussant d'or et d'argent, il les traite comme de précieuses icônes. Ce tableau présente l'accouplement de deux machines étranges. Il faut y voir peut-être du mystère, mais surtout de l'humour et de la poésie !" (extrait du numéro qui suit).

Francis Picabia - Revue DADA n° 86 - octobre 2002

 

Nous retenons cet exemplaire dont la quasi totalité des pages est détachée de la reliure et a été recollée avec du papier adhésif ce qui peut s'expliquer par l'arrachage de certaines d'entre elles dont une nouvelle image de Parade Amoureuse en plus grand format.

Jef Gravis a repéré comme d'habitude la page Pico et Copi qui fait référence à un Nu de Francis Picabia (voir Iconographie)  :

"Francis Picabia aime s'inspirer de modèles... des photographies de nus extraites de magazines de charme des années trente... Pico et Copi, disciples de Picabia, en lui piquant son idée, ont voulu rendre hommage à ce virtuose de la copie et du pillage..." 

Chagall - Revue DADA n° 89 - janvier 2003

Nous retenons pour finir cet exemplaire repéré à la page de Pico et Copi.

"Pico et Copi ont voulu faire un clin d'oeil au peintre poète, en portant comme lui un regard plein de tendresse sur nos amies les bêtes." (voir Iconographie)

Revue DADA

Eros

 

Note : nous avons sélectionné cinq livres "érotiques" dans la documentation de Jef Gravis ; nous détaillons pour chaque livre les éléments remarqués par Jef Gravis, et parfois utilisés dans ses oeuvres :

- G. Zwang, Le sexe de la femme, La Jeune Parque, Paris, 1967,

- K. Artinger, Egon Schiele, Konemann, Cologne, 2000,

- E. Zabunyan, C. Besse, A. Fontan, F. Gaillard, M.J. Bertini, Cachez ce sexe que je ne saurais voir, Dis Voir, Paris, 2003,

- S. Loizeau, Environs du boucCompact, Chambéry, 2005,

- Dessins érotiques, Sirrocco, Londres , 2005.

G. Zwang, Le sexe de la femme

Ce livre de près de cinq cents pages comporte une riche iconographie (plus de mille images). L'état de sa reliure montre qu'il a été beaucoup consulté.

Aucune image n'est repérée, la seule page avec un étiquette, marquée Claude Simon, se trouve dans le glossaire du livre, article mont de Vénus :

"BUISSON n. m.

Je posai la main sur elle juste au milieu, c'était comme du duvet de légères plumes d'oiseau, un oiseau dans la main mais aussi un buisson proverbe anglais.

Claude Simon, La route des Flandres, p. 275"

Aucune image n'est repérée, cependant Jef Gravis a conservé un article de journal au début du premier chapitre, illustré par un dessin de la jonction du mont et des lèvres (voir Iconographie). L'article de Libération du 22 juillet 2005 porte sur les clichés inédits d'un bondageur de province de la fin du XIXè.

K. Artinger, Egon Schiele

Jef Gravis n'a pas laissé de traces dans ce livre à l'exception d'une esquisse insérée en face du nu féminin de Schiele qui l'a inspirée (voir Iconographie).

E. Zabunyan, C. Besse, A. Fontan, F. Gaillard, M.J. Bertini, Cachez ce sexe que je ne saurais voir

Jef Gravis n'a laissé aucune trace dans ce livre un peu usagé qui comporte de nombreuses illustrations à caractère érotique.

Nous retenons la belle enluminure en forme de vulve intitulée La plaie du Christ (voir Iconographie) :

"Cette plaie du Christ, par le fait même d'être circonscrite dans une forme losangée, s'apparente à une vulve. Cela dit, sa complémentarité avec la blessure rappelle la position funeste accordée à la femme au sein de la culture judéo-chrétienne."

S. Loizeau, Environs du bouc

Jef Gravis a repéré une page dans le chapitre Ex-voto de ce livre à caractère poétique qui n'est pas illustré :

"une relique         petite touffe de poils blonds odorants

             retenue par une faveur

vouée à N.D. de La Chatte devant quoi ils s'agenouillent et mettent leurs mains en chapeau pointu - à l'intérieur ça fait comme une amande ardente -

de provenance inconnue (oh pas tout à fait) si l'on en croit les textes

une dénommée Marie-Colombes vierge évidemment aurait commis

ici le sacrifice de sa chevelure d'en bas afin de racheter les péchés

de tout ceux qui frénétiques en son nom se masturbent"

Dessins érotiques, Sirrocco

Jef Gravis a repéré neuf pages dans cette encyclopédie de 250 pages 16 x 14,5 qui va de Michel-Ange à David Hockney :

- page 47 : Auguste Rodin, Salammbô, mine de plomb et estompe sur papier (voir Iconographie),

- page 49 : Auguste Rodin, Courtisane, mine de plomb et aquarelle sur papier (voir Iconographie),

- page 69 : Félicien Rops, Les Diaboliques, crayon (voir Iconographie),

- page 77 : Félicien Rops, Derrière la scène, crayons de couleurs, pastel et aquarelle (voir Iconographie),

- page 109 : Auguste Rodin, Buisson ardent, aquarelle et crayon sur papier (voir Iconographie),

- page 135 : Gustav Klimt, Nu allongé et recroquevillé, mine de plomb, crayon rouge (voir Iconographie),

- page 141 : Egon Schiele, Femmes aux bas noirs, mine de plomb, aquarelle et gouache sur papier (voir Iconographie),

- page 169 : Berthomme de Saint-André, Femmes dénudées (voir Iconographie),

- page 199 : Félicien Rops, Nu (voir Iconographie).

Eros

Le sel

Note : nous avons sélectionné six livres consacrés au sel dans la documentation de Jef Gravis ; nous détaillons pour chaque livre les éléments remarqués par Jef Gravis, et parfois utilisés dans ses oeuvres :

- J.F. BERGIER, Une histoire du sel, Office du Livre S.A., Fribourg, 1982,

- J.C. HOCQUET, Le Sel de la Terre, Du May, Paris, 1989,

- E. BOUTIN et M. GUITTENY, Le sel de l'Atlantique Les Secrets de l'Or Blanc, L'Etrave, Fromentine, 1992,

- P. LE ROUX et J. IVANOFF, Le sel de la vie en Asie du Sud-Est, Grand Sud, 1993,

- D. DIAS, Glossario Designacoes relacionadas com as marinhas de sal da ria de Aveiro, Camara Municipal de Aveiro, 1996,

- P. LASZLO, Chemins et savoirs du sel, Hachette, 1998.

J.F. BERGIER, Une histoire du sel

Jef Gravis a conservé dans ce livre bien illustré plusieurs documents du début des années 1990 à 2003  :

- deux feuillets avec le cachet de Hjalmar DAHM, chargé de mission auprès du syndicat intercommunal des salants de Guérande. Jef Gravis a travaillé avec Hjalmar DAHM en 1995 dans le cadre de l'exposition Feu délivré des eaux de St Nazaire. Hjalmar DAHM a notamment réalisé des photographies en noir et blanc (voir Iconographie) dans les salines et sur les lieux de l'exposition. Ces feuillets comprennent une liste des établissements Les chemins du Sel en France (Marsal, Arles, Arc & Senans, Salins-Les-Bains, Ile de Noirmoutier, Salies-De -Béarn, Bourgneuf-En-Retz, Saillé, Batz-Sur-Mer) ainsi que Le Sel en Europe (Bex - Suisse, Cardona - Espagne, Halle - Allemagne, Hallstatt - Autriche, Lüneburg - Allemagne, Marsal - France, Northwich - Angleterre, Piran - Yougoslavie et Wieliczka - Pologne) ;

- un extrait 15 x 11 de la convocation pour les vols Paris/Palerme des 8 et 15 octobre 1999. Jef Gravis a visité à l'occasion la saline de Trapani, sur la cote ouest de la Sicile ;

- un article du Monde non daté concernant Culture 2000, nouveau programme européen en faveur de la culture ;

- une demande de souscription de 2002 pour le livre de Alain L'HOMER et Charles PIQUOIS Les anciennes salines de la baie du Mont-Saint-Michel ;

- un article du Monde du 17 juillet 2003 intitulé Le sel, or blanc du pays de Salzburg ;

- un projet manuscrit d'invitation pour une exposition CROQUE-AU-SEL ainsi rédigé : "Au cours du vernissage de l'exposition les invités pourront goûter aux dix-neuf sels de la terre sélectionnés par Jef Gravis et se régaler les (sic) délicieux (mot manquant) spécialement préparés par Johanna, pour cette occasion. Espagne

Ghana

Vietnam

Corse

Portugal

Chine

Cambodge

Sicile

Guérande

Madagascar

St Domingue

Autriche

La Réunion

Maroc

Mauritanie

Japon

Australie

Chili

Laos"

Cette liste de pays déborde largement les noms propres surlignés par Jef Gravis dans l'index du même livre : Alsace, Ca da Mosto, Inde, Portugal, Sicile, Sodome et Venise.

Jef Gravis a par ailleurs repéré trois pages en rapport avec le Portugal :

- page 28 : Jef Gravis a noté une observation d'un géographe à propos du Portugal : "Les rois donnent plus d'or en échange de sel que de toute autre marchandise. Ils le consomment eux-mêmes et leur bétail et prétendent que, sans ce sel, ni eux ni leurs troupeaux ne pourraient subsister et prospérer" ;

- page 101 : Jef Gravis a noté une caractéristique des aires saunantes au Portugal : "C'est de la digue que le saunier, le moment venu, ramasse le sel au moyen d'une planchette fixée à un long manche ; toute marque de pas sur son fond endommagerait l'oeillet. Le fond de l'aire saunante peut être de terre nue ou d'argile ; c'est en général le cas en Méditerranée. Il peut aussi être garni de paille; de fagots ou de claies destinés à retenir la terre, le sable et les déchets de toutes sortes entraînés avec la saumure. Agricola conseillait de laisser au fond du bassin une mince couche de sel cristallisé. Au Portugal, le fond des principaux salins (Sétubal et Alcacer do Sal) était recouvert d'un "feutre" (feltro), c'est-à-dire d'une couche d'algues de quelques millimètres."

- page 119 : Jef Gravis a surligné : "Sur les côtes portugaises, plusieurs marais avaient été aménagés en salins. Le plus ancien - il existait au Xè siècle - était celui d'Aveiro, au nord. 

Pour finir, Jef Gravis a repéré des pages relatives à l'usage du sel :

- page 123 : Jef Gravis a surligné "Aux plats de crudités, le sel ôtait l'amertume de l'oignon et de la laitue : sans lui, nous ne mangerions pas de salades" ;

 

- page 125 : Jef Gravis a surligné "Le sel, dès lors, règne sur toutes les cuisines, les plus modestes comme les plus sophistiquées, en Occident comme en Orient" ;

 

- page 142 : Jef Gravis a surligné "Le pouvoir ionisant du sel est connu lui aussi. Il accélère la rouille du fer plongé en saumure", procédé qu'il utilisera abondamment dans ses nouvelles créations ;

 

- page 154 : Jef Gravis a repéré la page de titre qui se trouve après une gravure du XVIè siècle "Les femmes sallent leur mari" (voir Iconographie) qui n'a pu lui échapper ;

 

- page 191 : Jef Gravis a repéré la page avec le mot manuscrit "sac" qui est illustrée par un sac de sel en jute du XIXè siècle.

Pour conclure sur les salines effectivement visitées par Jef Gravis, hors de France, il s'agit des salines de Trapani en Sicile et de Ban Bo au Laos ainsi que de la lagune de Lan-Hou au Bénin.

J.C. HOCQUET, Le Sel de la Terre

Jef Gravis a laissé peu de traces de ses recherches dans ce livre également bien illustré :

- page 7 : Jef Gravis a repéré la page (voir Iconographie) qui montre des Indiens de Colombie récolter le sel à l'aide de pelles, de sacs et de brouettes sur fond de mulons (tas de sel des marais) ;

 

- pages 52-53 : Jef Gravis a surligné les pages (voir Iconographie) dans le crédit photographique. Il s'agit d'une vue aérienne des marais salants de la baie de San Francisco avec la mention "les oppositions de couleurs mettent en évidence le chenal d'eau de mer vert émeraude, au centre, les surfaces de concentration vert olive qui épousent les courbes de niveau et ont noyé d'anciens cendres, et les bassins de cristallisation, roses, aux formes géométriques adaptées à une récolte mécanisée" ;

- page 57 : Jef Gravis a détaché la page (voir Iconographie) qui montre une vue aérienne du marais salant de Guérande avec comme légende "tracé sinueux des digues et des étriers, taille des vasières colorées d'algues dorées, rigoureuse géométrie des oeillets dans les salines" ;

- pages 63-64 : Jef Gravis a retiré les pages (voir Iconographie) qui montrent le salin portugais de Figueira da Foz d'un côté, la récolte des Indiens de Colombie de l'autre, tous les deux avec des mulons ;

 

- page 66 : Jef Gravis a repéré la page (voir Iconographie) qui montre des mulons et des sacs de sel portugais dans l'île de Sel, au Cap-Vert ;

 

- page 71 : Jef Gravis a repéré la page (voir Iconographie) qui montre le marais salant de Noirmoutier et des outils de saunier ;

 

- page 134 : Jef Gravis a repéré la page avec les mots manuscrits "Chine" et "sel" (voir Iconographie) qui est illustrée par une gravure ancienne de la fabrication du sel en Chine où sont visibles de nombreux outils ;

 

- pages 177 et 178 : Jef Gravis a surligné deux références dans l'orientation bibliographique. Sur l'importance du sel dans le peuplement des Etats-Unis : J.A. Jakle, Salt on the Ohio Valley Frontière, 1770-1820, Association of American Geographers, Annals, 59, 1969 et H.V. Hunter, The Ethnography of Salt in Aboriginal North America, Philadelphie, 1940. Sur la question du sel à l'époque coloniale : S.C. Aggarwal, The Salt Industry in India, Dehli, 1956 et S. Choudhury, Economic History of Colonialism, A Study of British Salt Policy in Orissa, Dehli, 1979.

E. BOUTIN et M. GUITTENY, Le sel de l'Atlantique Les Secrets de l'Or Blanc

Ce petit livre de 1992 est probablement "le vieux livre sur le sel appelé L'OR BLANC" dans lequel Jef Gravis affirme avoir trouvé une gravure de récolte du sel (voir Expositions) exposée et commentée pour l'exposition Allons voir si... la mer est salée à la Médiathèque de Romainville en 2013.

Jef Gravis a repéré les pages 8-9 (voir Iconographie) qui montrent une vue aérienne des salines de Guérande.

Il convient également de signaler que ce livre (voir Iconographie) se réfère à "Mari, Sole et Vento" comme devise des paludiers. C'est le titre d'un tableau de Jef Gravis exposé en 1995. Le livre indique : "Le sel est l'enfant du soleil et du vent ; la situation des salines est donc bien placée pour profiter au mieux de ces facteurs favorables ; quand le terrain le permettait, les paludiers orientaient leurs salines sur les passages des vents dominants qui accélèrent l'évaporation."

P. LE ROUX et J. IVANOFF, Le sel de la vie en Asie du Sud-Est

Ce livre de synthèse universitaire porte une dédicace de Jean-Max ALBERT, ami de Jef Gravis.

Jef Gravis a noté de nombreux passages :

 

- page 6 : "En Guinée, les habitants des rives du Konkouré dégustent les avocats, que nous apprécions salés en Occident, avec du sucre. Ainsi, en Asie ce voyageur se voit proposer un jus d'orange salé ou des morceaux d'ananas servis avec du sel, à son grand déplaisir généralement."

 

- page 309 : récit sur la récolte du sel chez les Mokens, archipel des Mergui ;

 

- page 366 : récit d'un mythe thaïlandais sur l'origine de l'eau de mer ;

 

- page 377 : récit d'un mythe des Philippines sur l'origine de l'eau de mer ;

 

- page 402 : "Autrefois il n'y avait pas d'eau, sauf dans la mer (...) En effet il y avait deux soleils. Il en immergea un dans la mer. La mer se mit à bouillir pendant sept ans. C'est ainsi que la mer devint salée." Source : Charles MACDONALD, L'éloignement du ciel, Invention et mémoire des mythes chez les Palawan du sud des Philippines, Paris, 1988. Cette citation est reprise au début du film consacré à Jef Gravis, NACL de Kim Vi Van, 1995 ;

 

- page 411 : paragraphe sur le "rapport extérieur/intérieur" ;

 

- page 413 : paragraphe sur le rôle du sel dans les rituels ;

 

- pages 414 : référence à l'article de Charles ARCHAIMBAULT, Une cérémonie en l'honneur des génies de la mine de sel de Ban Bo, in Structures religieuses lao, Vientiane, 1973. L'article est cité par Jef Gravis dans le livre Allons voir si...

 

- page 426 : paragraphe descriptif de l'extraction du sel dans la région de Ban Keun au Laos où se trouvent les salines de Ban Bo visitées par Jef Gravis.

D. DIAS, Glossario Designacoes relacionadas com as marinhas de sal da ria de Aveiro

Ce livre de 1996 est largement utilisé par Jef Gravis en 2013 pour l'exposition et le livre Allons voir si.

 

- pages 23,25, 30 : outils pour la récolte du sel ;

 

- pages 39 et 75 : paludiers sur le mont de sel (voir Iconographie).

P. LASZLO, Chemins et savoirs du sel

Jef Gravis a surligné ou repéré de nombreux passages dans ce livre qui n'est pas illustré. Ceux en rapport avec le sel sont les suivants :

 

- page 13 : "Comment diable le sel a-t-il pu devenir un produit aussi banal alors qu'il a été si longtemps, ou si souvent, une denrée rare est onéreuse, "l'or blanc" comme il advenait qu'on le nommât ?" et "saugrenu a pour étymologie le grain de sel" ;

 

- page 22 : "Effectivement, au XIIè siècle, le sel provenant de Sidjilmassa dans le Sud marocain s'échangeait contre une plaque de sel de la grandeur de son pied."

 

- page 24 : "L'efflorescence blanchâtre d'une laisse de sel, une autre jaune vif qui fait penser à du soufre natif, la rutilance du fer, toute la palette des oxydes minéraux" ;

 

- page 128 : "Comment la mer est-elle devenue salée ? On ne le sait pas. Les réponses à la question sont suffisamment diverses pour suggérer une profonde ignorance. De telles interrogations sur les origines relèvent davantage de la science historique, et ne peuvent susciter que l'écriture de scénarios ou narrations plus ou moins plausibles (...) L'abondance du sel dans les mers refléterait celle des éléments sodium et chlore dans la croûte terrestre, qui à son tour témoignerait seulement de l'abondance cosmique de ces deux éléments." Jef Gravis reprend la partie en italique du texte - sans préciser l'origine - dans le livre Allons voir si... ;

 

- page 171 : "Quelques personnes faisant profession de Science, disent que la mer ne prend point sa salure d'ailleurs que du sel, par la terre même qui en est la matrice, comme l'eau sa nourrice, puisqu'on trouve des plages maritimes plus salées les unes que les autres, et qu'il se rencontre diverses sources fort éloignées de la mer, semblablement salées, tirant leur amertume de la terre même et de l'ammoniac."

 

- page 271 : la note 1 donne la référence au livre Le sel de la vie en Asie du Sud-Est analysé plus haut concernant la question Pourquoi l'eau de mer est salée ? qui préoccupe Jef Gravis ;

- page 274 : "Guérande signifie région blanche en breton, de gwen blanc et ran région."

Le sel
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